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Have you met Léonard Paris ?

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J’avais l’intention de tenir à jour cette nouvelle rubrique de façon bien plus régulière… Ahem !

En fait, comme c’est  Alexia Vauvrecy, la responsable du studio Léonard Paris que j’ai interviewé, mais n’ayant pas pris de photo d’elle (à sa demande), j’illustre cet article/ interview autrement et vous emmène découvrir le showroom et les ateliers de créations de cette enseigne de prêt-à-porter.
Je me réjouis d’assister au défilé Léonard en mars prochain et espère que ces quelques questions-réponses de cette personne incroyablement enthousiaste, vous plairont…
Quel est votre rôle au quotidien chez Léonard ?
Tout le suivi de la coordination de la collection : des input de départ, qui deviennent ensuite des croquis jusqu’à tout le suivi en atelier. On fait la mise au point des vêtements par des toiles, des études, des recherches de volumes, le choix des matières, des couleurs et là s’en suit un premier vêtement. Des fois une deuxième, pour des raisons de conformité ou si finalement on change d’avis et qu’on le développe autrement. Je vous passe la partie technique (faire une fiche technique, avoir la nomenclature avec tous les détails : il prend 2,50m d’imprimé, tant de boutons et 4 heures de temps), pour devenir ensuite un vêtement qu’on peut présenter au showroom et mettre à la vente avant la production.
Mon rôle est vraiment d’être là pour tout le processus de prototypage.
Au moment des Fashion Weeks bi-annuelles, êtes vous sollicitée pour d’autres tâches ?
Ah mais complètement ! Pour moi les tâches habituelles c’est déjà être multitâches. Donc la période des défilés, et en plus j’adore ça : pouvoir mener de front et mener à bien à bien ce projet, car finalement le défilé est dans la concrétisation. Il y a d’ailleurs quelque chose de très frustrant là dedans parce que 12 minutes de show, on remballe tout et on rentre… C’est terrible ! C’est un moment de bonheur et en même temps c’est limite avec les larmes aux yeux.
Sinon oui, la semaine qui précède le défilé et surtout les derniers jours dédiés aux casting et fitting, on court pour chercher la bonne pointure de chaussures, finalement il nous manque telle chose, on va aller faire encore une course, la réception des mannequins, travailler avec des horaires différés; il y a quelque chose de très familial, amical. Tout le monde met la main à la pâte, il y a beaucoup de pression donc il faut aussi savoir se détendre. Bon, on dort un peu moins hein ! Mais c’est quelque chose de très exaltant. 
C’est la jeune créatrice Yiqing Yin qui est la nouvelle Directrice Artistique de la marque depuis un an, comment avez-vous repéré son talent et qu’est-ce qui a fait la différence ?
Le choix de la styliste revient à M. Tribouillard (directeur de la Maison Léonard), qui a eu un vrai coup de cœur pour cette jeune femme. Nous on l’a accueillie à bras ouverts. Là on a vu sa première pré collection, qui est à présent vendue dans notre showroom. On est en train de travailler sur la prochaine collection qui sera présentée en mars et surtout j’ai eu la chance de voir son talent et son travail à l’occasion de son défilé haute couture. On comprend mieux tout son univers et toute son exigence. C’est vraiment une artiste, cela va au delà du stylisme. Chez elle, elle doit davantage s’éclater car c’est de la couture, nous on a quand même quelques critères prêt-à-porter.
Est-ce que travailler dans un maison de Mode était une évidence pour vous ?
Ah mais moi c’est une évidence depuis toujours ! Je n’étais pas encore en sixième que je savais que je voulais faire ce métier. Alors, à l’époque je ne mettais pas de nom sur le travail, qui était le stylisme et la création, mais je savais en regardant les défilés que je voulais être derrière ça. Avant même de connaître le mot « backstage » : être derrière tout ça. Et qu’est-ce qu’il y a derrière tout ça ? Il y a le côté modélisme, stylisme, donc j’ai eu cette formation de styliste-modéliste et puis, de par mes premières expériences (assistante styliste, assistante de création), je suis arrivée ici comme assistante studio, donc vraiment au cœur du studio. Depuis presque 6 ans je m’éclate dans ce job qui est de suivre l’ensemble de la création, en étant ni bras droit ni pied gauche (rires) au fait de tout, garante de questions et de réponses entre les différents services. C’est vraiment comme une plateforme, il y a quelque chose de carré, de logistique et coordonner toute la collection n’est pas pour me déplaire. Aujourd’hui pour moi, c’est clairement une évidence !

Propos recueillis par Valentine Vanesse.
Merci de ne pas les utiliser, copier ou reprendre sans mon accord préalable.

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Photos prises avec mon smartphone – appareil photo Samsung Galaxy Camera

Mille mercis à Morgane et Alexia de la Maison Léonard, ainsi qu’à Mikael pour cette belle opportunité !

Have you met Pauline Ado ?

Nouvelle rubrique ici ! J’ai décidé de me mettre à interviewer de temps en temps des gens que j’apprécie, qui me font rire, qui ont une passion ou un métier intéressant. « Have you met… ? » et clairement inspiré de la série How I met your mother, dans laquelle le truculent Barney Stinson présente son ami Ted à de jolies célibataires par un « Have you met Ted ? »
Aujourd’hui, je vous présente Pauline Ado.


Pauline Ado surf depuis qu’elle a 9 ans. Après 2 titres de championne d’Europe Junior en 2005 (à 14 ans) et 2007 (16 ans) elle devient la première non Australienne à devenir championne du monde Junior le 6 janvier 2009 à Narabeen Beach à peine âgée de 17 ans.
Je l’ai rencontré et lui ai posé quelques questions autour d’une eau de coco, sur le spot de surf du Swatch Girls Pro, plage du Penon à Seignosse, Hossegor.

Quelles sont tes modèles dans l’univers du surf ?

Stéphanie Gilmore, cinq fois championne du monde du surf professionnel ! J’adore sa façon de surfer, son style, son attitude en compétition. Elle dégage une confiance en elle qui fait un peu rêver… On dit se dit « Waaah, j’aimerais bien être comme ça ! » (rires).
D’une manière générale je suis pas mal les événement sportifs. Assez fan des sportifs français d’ailleurs, comme récemment Yannick Agnel (champion du monde du 200m nage libre, ndlr) ou encore Tony Estanguet (triple médaillé olympique de canoë, ndlr).

Est-ce que tu dirais qu’il y a des tendances vestimentaires dans l’univers du surf féminin ? Est-ce que tu y es sensible ?

Cela dépend un peu des filles. Moi je ne suis pas trop les tendances, ce qui compte avant tout est que je sois bien dans mes vêtements en restant quand même féminine. De toute façon, en surf, on est assez relax : on a toutes un style assez « plage », mais c’est vrai que dans le surf féminin les filles aiment bien être jolies tout le temps.

As-tu des produits de beauté préférés, des choses indispensables que tu emportes avec toi dans ta valise à chaque déplacement ?

De la crème antirides ! (rires) Comme on passe notre temps dans l’eau, le problème c’est les cheveux et la peau. J’essaye d’en prendre soin. Surtout de la peau de mon visage : j’applique des crèmes solaires hyper opaques. Mais oui, je mets vraiment de la crème antirides parce que les surfeuses qui ont 30 ans peuvent vite en paraître 40, à force de passer leur vie au soleil.

Est-ce que tu as d’autres hobbies en dehors du surf ? Qu’est ce que tu fais quand tu ne surf pas ?

Tout ce qui est sport en général. Depuis peu je joue beaucoup à la pelote basque, c’est typique d’ici ! (rires) C’est ludique et puis il y a toujours ce petit esprit de compétition. C’est une bonne manière de se changer les idées. Moi j’aime bien bouger, sinon j’ai un trop-plein d’énergie (rires)

Depuis quand Swatch est devenu ton sponsor et qu’est-ce que cela représente pour toi ?

Ça fait 3 ans. C’est marrant car quand on est jeune et qu’on surf, on rêve forcément d’avoir certains sponsors. Du coup, quand on était encore en discussion avec Swatch avant que je les rejoigne, j’étais vraiment comme une folle, je regardais les montres en prévision… (rires) C’est une marque hyper connue, on la voit partout, tout le monde a une montre Swatch. Le gros plus c’est que j’ai une super relation avec les gens de chez Swatch. J’adore avoir cette marque « moins surf » par-rapport à mes autres sponsors, c’est top ! Ils ont une approche différente que j’apprécie beaucoup : avec eux tout est hyper carré, ça va vite, ils sont à fond derrière leurs athlètes. C’est une ambiance hyper sympa ! On se sent important pour eux : on fait vraiment partie de leur team, c’est cool.

Est-ce que tu suis des blogs (surf, voyages…), si oui lesquels ?

Bof, non je ne suis pas les blogs. À un moment je lisait Madmoizelle.com, j’aimais bien. Je fonctionne par phases… En revanche je suis beaucoup les news, l’actualité. Quand j’ai besoin de savoir quelque chose, je cherche sur le net, je vais vers l’information ! (rires)

Que peut-on te souhaiter pour la suite ? Tes projets dans le surf… ?

De rester dans ce Top 17, où je suis depuis 3 ans. De continuer à aimer ce que je fais : en ce moment c’est le surf, ça sera peut-être autre chose dans quelques années. Tant que je m’épanouie dans ce que je fais, je continue, même si ça reste du sport : il y a de la pression, des enjeux, des hauts et des bas, mais c’est pour ça qu’on fait ça ! On le sait, on est prévenus ! (rires)

Merci beaucoup à Pauline et à Swatch pour ces trois jours à Hossegor, durant le Swatch Girls Pro !
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Propos recueillis par Valentine Vanesse.
Merci de ne pas les utiliser, copier ou reprendre sans mon accord préalable.

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