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L’Inde, de Pondichéry à Chennai

Suite et fin de mon voyage en Inde qui s’est déroulé fin juillet dernier, dans le Tamil Nadu. Pour lire ou relire mon premier post : de Chennai à Mahabalipuram, c’est par ici.
Cette seconde partie de notre voyage m’a enchantée, autant qu’elle m’a bouleversée. Nous n’avons aperçu qu’un tout petit bout de cet immense pays qu’est l’Inde, de ce fait j’ai très très très envie d’y retourner avec mon amoureux. Après avoir quitté Mahabalipuram, notre minibus a fait route en direction de Pondichéry. C’est à environ une demi journée, car l’état des routes et la circulation parfois très dense ne permettent pas de rouler excessivement vite, en Inde. 😉
Nous avons séjourné au superbe Palais de Mahé, à Pondichéry, situé dans le quartier français de la ville (les noms des rues sont écrits en tamoul et en français). J’ai adoré cet hôtel, il m’a fait penser à l’univers de Wes Anderson sous bien des aspects. Un accueil très chaleureux, avec boisson fraîche étonnante (dont je n’ai pas retenu le nom) et un point rouge au-dessus des sourcils, fait par une charmante indienne, aussi belle que gracieuse. C’est dans ma chambre au sein de cet hôtel que j’ai eu la visite nocturne d’un gecko bavard, pour celles qui me suivent sur mes Stories Instagram ^^
Je crois n’avoir jamais aussi bien mangé à l’étranger qu’en Inde. Partout on m’avait préparé des plats végétariens (chose très courante en Inde, où être végétarien n’est absolument pas un souci) et même si mon palais n’est pas du tout habitué aux épices, je me suis régalée.

Nous avons passé deux jours entiers à visiter Pondichéry, et j’ai adoré chaque rue, chaque maison, chaque détail de cette ville incroyable au passé colonial encore très présent. Le seul point noir de ces heures magiques passées à découvrir Pondichéry, a été cette rencontre rapide avec un éléphant qui travaillait à “bénir” les gens contre une pièce de monnaie. Je vous l’ai raconté ici et j’ai été bluffée par le nombre de Like reçus sous cet Instagram… À ce jour, la photo la plus Liké depuis que j’ai ouvert mon compte. Merci d’être si sensibles à cette cause, merci d’avoir réagi si massivement, merci d’avoir pris le temps de me laisser un commentaire. Je ne réponds pas à tout le monde, mais le cœur y est, très sincèrement.

Petite parenthèse :

Je glisse donc quelques photos de cette rencontre aussi improbable qu’elle fut triste. Je veux que vous voyiez cet éléphant, joliment peint, aux pattes ornées de bracelets, mais tellement hors sujet au sein d’une ville bourdonnante. Il n’y est pas à sa place un seul instant.
Je suis repartie en miettes de ce temple ouvert, sermonnée par mes collègues blogueurs à qui je disais mon dégoût. “Tu t’attendais à quoi ?!” J’en suis tombée malade, otite de l’oreille droite. “L’otite révèle une colère, une déception ou une contrariété liée à quelque chose qu’on a entendu tel que des paroles, des bruits incessants ou encore des sons qui provoquent en nous pour le moins une réaction négative. Lorsque l’otite atteint l’oreille droite qui concerne notre côté affectif, il sera bien de regarder ce qui a pu déranger ou toucher notre sensibilité.” (source).
Je crois énormément à la somatisation, et dans ce cas précis, je crois que mon corps a exprimé physiquement mon gros malaise psychique. J’ai énormément culpabilisé d’avoir ressenti de l’enthousiasme à l’idée d’aller rencontrer cet éléphant, mais il n’avait absolument rien à faire dans ce lieu de passage grouillant de monde, à travailler, après avoir subi un dressage qui n’a certainement pas dû être réalisé dans la douceur et le respect. Je vous épargnerai les détails sur la façon dont on brise l’âme d’un éléphant, pour le soumettre et le rendre docile à l’être humain. C’est absolument abject et insoutenable de cruauté.

Enfin, pour en revenir à ce voyage, j’ai dans l’ensemble adoré Pondichéry. C’est une ville de bord de mer où les couleurs des bâtiments sont très photogéniques, où les jardins derrière les façades des maisons sont luxuriants et apaisants, les locaux sont globalement très souriants et curieux de voir des occidentaux se balader. Comme partout où nous sommes allés dans le Tamil Nadu, le regard des hommes peut parfois être pesant et pernicieux. Dans la rue, nous les filles avions toujours les épaules couvertes (j’ai retiré mon châle pour les photos) et étions toujours en groupe avec au moins un homme à nos côtés. Je doute qu’il nous soit arrivé quelque chose autrement, mais je vous avoue avoir été rassurée de découvrir un tout petit peu de l’Inde lors de ce blog trip (= en groupe).
Trêve de blabla, place aux photos !
Pouvez-vous voir le petit chat sur cette photo ? 🙂Jamais sans un guide Lonely Planet quand je voyage. Je les trouve extrêmement bien faits, riches en infos essentielles, les bons plans y sont (presque) toujours top. ^^ La carte fournie avec le guide est vraiment utile car détachable.

Direction le marché de Pondichéry, un marché indien typique avec ses nombreux vendeurs de fruits et légumes, de poissons, d’épices… Toute une ambiance à vivre et surtout à sentir !!! Nous avons traversé la partie marché aux poissons au pas de course, pour profiter un peu plus dans la partie marché aux fleurs où je m’en suis donné à cœur joie avec mon appareil photo.
Dernier jour passé à Chennai, où nous avons visité un temple puis les rues très animés où se mêlent échoppes et vendeurs le long des trottoirs. J’ai vraiment adoré l’ambiance animée, ainsi que notre délicieux déjeuner typique dans un restaurant où ne vont que des locaux.
En revanche, mon palais n’est pas du tout entraîné aux épices dans les diverses sauces et les plats végétariens que j’ai goûté… Outch !!!! ^^
Je me suis acheté des bindis, qui ne collaient pas très bien sur mon front moite (miam) alors j’en ai changé plusieurs fois au cours de l’après-midi. 😛
Lors de notre dernier après-midi à Chennai, nous avons profité du calme et de la piscine de notre superbe hôtel, le Taj Coromandel. Une oasis de calme et de verdure au milieu du tumulte de la ville.
Ma chambre : Vol retour Mumbai – Paris en Première avec Jet Airways. Un luxe et une chance incroyables, que je mesure pleinement, d’avoir pu profiter de cet espace à bord d’un avion !
Peu de temps après cette photo, j’éteignais le film que je regardais pour mettre mon siège en position horizontal et dormir durant toute la nuit… Un rêve.

Un immense merci à Jet Airways, la compagnie aérienne qui nous a permis de voyager.
Également un très grand merci à Sophie de l’agence GroupExpression de m’avoir conviée sur ce beau voyage.
Enfin, mille mercis à ma photographe en voyage : Perrine, et un coucou à Nathalie et à Ronan.

P.S : Merci à vous, qui avez utilisé mon code promo pour bénéficier d’une réduction sur les vols Paris – Chennai !!! Vous avez été 16 à réserver un vol par mon biais, j’en suis très touchée !

L’Inde, de Chennai à Mahabalipuram

♪♫♪♪♫♪ Bole Chudiyan – Amitabh, Shah Rukh, Kareena, Hrithik ♪♫♪♪♫♪

L’Inde faisait partie de mon Top 3 de destinations que je souhaitais voir avant de mourir. D’ailleurs j’espère y retourner car je suis loin d’avoir vraiment vu l’Inde ! Depuis très longtemps, je nourrissais une attraction très forte pour ce pays, en lisant beaucoup à son sujet, en regardant plein de films indiens.
Aussi, quand j’ai reçu ce mail m’invitant dans le Tamil Nadu (côte Sud-Est du pays) mon cœur s’est littéralement emballé ! J’ai évidemment accepté sans aucune réserve, d’autant que je partais de nouveau avec mon acolyte de blog trips : Perrine.
Plus je lis des récits de voyages ici et là, plus j’ai envie de voyager en couple. Cependant, concernant l’Inde, je vous avoue avoir été ravie d’y aller pour la première fois au sein d’un blog trip organisé de A à Z. Cela m’a bien rassurée, surtout pour les déplacements en mini-van car il me semble impossible de conduire seul sur les routes en Inde… à vos risques et périls sinon, ah ah !
Fin juillet dernier, j’embarquais avec Jet Airways pour l’Inde sur un vol Paris – Mumbai puis Mumbai – Chennai. Surprise de taille à Roissy Charles de Gaulle : nous sommes surclassés en Première Classe !!! Moment de légère hystérie entre nous, puisque c’est bien la première fois qu’une compagnie aérienne me fait ce cadeau. La Première c’est évidemment un siège plus large qu’en classe éco, mais surtout un siège inclinable à loisir jusqu’à la station horizontale. Comme un vrai lit. Et vu qu’il y a un peu plus de 9h de vol, je vous assure que l’on en a extrêmement bien profité !
Notez que Jet Airways propose un vol direct Paris – Chennai et que vous avez -10% avec le code VALENTINE17 en prenant votre billet avant le 15 novembre 2017 (valable pour un voyage jusqu’au 31 mars 2018).
Notre itinéraire de voyage : Chennai – Mahabalipuram – Pondichéry – Chennai.
Cet article va regrouper les deux premières destinations, puis je ferai un second et dernier article au sujet de Pondichéry et la fin de notre voyage à Chennai.
Chennai, également connue sous son ancien nom de Madras, est la capitale de l’État du Tamil Nadu dans l’Inde du Sud. Située sur la côte de Coromandel, la ville de Chennai compte plus de 4 millions d’habitants et constitue le centre commercial, culturel et économique majeur de l’Inde du Sud. La majeure partie des habitants de Chennai sont tamouls et leur langue maternelle est le tamoul. Chennai est connu comme berceau de la cuisine indienne traditionnelle du Sud et également un centre culturel important.

J’ai adoré aller à la rencontre d’un pays qui m’était totalement inconnu, prendre les gens en photos, m’extasier intérieurement sur les couleurs, les saris, les odeurs, les colliers de fleurs qu’on vous offre en sortant des temples… La gentillesse et l’accueil que l’on a reçu restent gravés dans mes souvenirs.

Nous avons séjourné au Taj Fisherman’s Cove à Chennai, puis au Radisson Blu Resort Temple Bay à Mahabalipuram. Deux magnifiques hôtels, chacun dans un style différent, mais tous les deux luxe.
Je ne peux que vous les recommander si vous cherchez des hôtels haut de gamme avec piscine(s) en bord de mer chacun. Wi-Fi gratuit dans chaque et un service impeccable, surtout au Radisson Blu (que j’ai préféré personnellement).

Visite de Pancha Rathas à Mahabalipuram (aussi appelé les Cinq Rathas ou Pandava Rathas), site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce sont des monuments monolithiques, excavés d’un seul et même bloc de roche. Tout simplement incroyable et magnifique…
Ces deux jeunes indiennes voulaient une photo avec moi. J’ai l’air particulièrement contente, ha ha ^^

Ce que j’ai adoré, sans surprise en Inde, est le vaste choix de plats végétariens partout. Nous avons mangé trois fois en dehors de nos hôtels et partout l’offre pour les végétariens est abondante et variée. De plus, j’ai été enchantée de ne pas être malade du tout, malgré le fait que je me rinçais la bouche à l’eau du robinet après chaque brossage de dents. Nous n’avons évidemment bu que de l’eau en bouteilles, mais moi qui suis si sensible du ventre et suis patraque au minimum une journée dès que je voyage dans des pays où il fait chaud, là rien à signaler.
Il faut bien penser à se munir de spray répulsif anti-moustiques (peau et vêtements) car ils sont nombreux le soir venu… J’ai été leur festin mais heureusement mes boutons ne m’ont pas du tout démangé, comparés aux piqûres que je peux avoir chez moi à Paris !

La suite de notre joli voyage dans un article à venir.

Road trip en Serbie

♪♫♪ Emir Kusturica – Djinji Dinji Bubamara ♪♫♪

Je suis partie découvrir la Serbie en juin dernier, en voyageant avec la compagnie aérienne AirSerbia.
Au programme : Belgrade, Zlakusa, Mokra Gora, Gostoljublje, Novi Sad puis de nouveau Belgrade. Soit un total de presque 650km, parcourus en 5 jours en minivan. Pour nous accompagner durant ce voyage, Nenad Blagojevic, journaliste et guide touristique francophone qui travaille pour Bienvenue en Serbie. La gentillesse incarnée ! J’ai adoré qu’ils nous explique l’histoire de son pays, ses monuments, ses traditions et sa culture. Les gens passionnés sont passionnants.
Plutôt que de vous faire un récapitulatif “jour par jour”, j’ai préféré sélectionner les 10 choses qui m’ont le plus plu en Serbie.
Ce n’est pas classé par ordre de préférence ni par ordre chronologique, je vous laisse découvrir notre road-trip à travers mes photos :

1 • la balade en train 8 de Šargan

2 • La cascade de Gostilje

3 • l’ethno village Kustendorf / Mecavnik

4 • la grotte de Stopik

5 • Novi Sad


6 • le Street Art à Belgrade

7 • la petite ville de Zemun

8 • la Forteresse de Kalemegdan à Belgrade

9 • Les ethno villages Brestovi i Vizija et Sirogojno

10 • Les spécialités culinaires serbes
Blog trip réalisé aux côtés de : Solène, Julie, Betty, Perrine
Notre hashtag de voyage : #GirlTripInSerbia

Échappée au Maroc, au Mazagan Beach Resort

♪♫♪ Ibrahim Maalouf – All the Beautiful Things ♪♫♪

Je connais peu le Maroc, je n’y étais allée qu’une fois en 2014 pour le festival Mawazine, à Rabat. Bien qu’ayant été conviée cette année au Rallye des Gazelles Aïcha du Maroc, avec mon amie Perrine, j’avais malheureusement dû décliner pour cause de déménagement imminent. #jaipasuneviefacile ^^
Par conséquent, l’invitation à découvrir le superbe Mazagan Beach Resort à 80km au Sud de Casablanca m’a immédiatement enthousiasmée !
Au programme de ce petit séjour : découverte de l’hôtel et de ses environs, massage au Spa, visite d’El Jadida, équitation sur la plage, repas délicieux et piscine… L’hôtel est situé dans la station touristique développée par Kerzner International, dans la région d’El Jadida, et dispose d’un parcours de golf, du plus grand Casino du Maroc, de salles de conférence et d’une large variété de restaurants servant toutes les cuisines du monde. Peut-on parler de la nourriture marocaine, s’il vous plait ?!??!!
Dès lors que je voyage, je suis amenée à très bien manger, c’est un fait. Mais la cuisine marocaine, oh la laaaa ! Le chef nous a cuisiné un couscous improvisé, après que nous ayons déjà dîné (!!!) Nous n’avions plus faim, mais tant pis ! C’était tellement bon (même en étant végétarienne).
Alors certes, cet hôtel est assez loin d’une grosse ville, mais les habitués y viennent justement pour y trouver le calme total qu’ils recherchent. Séjourner au Mazagan est une vraie parenthèse iodée : situé directement face à l’océan Atlantique (à vous les couchers de soleil !) la plage s’étend sur des kilomètres de part à d’autre. Vous y serez seuls, ce que personnellement j’apprécie plus que je ne pourrais l’exprimer. C’est réellement ça, à mon sens, le vrai luxe quand on voyage : parvenir à être seul quelque part, bénéficier d’une vue à couper le souffle, écouter le silence, profiter de se retrouver avec soi-même, en couple ou en famille…

J’ai également pu remonter en selle et galoper sur cette immense plage, dans la lumière déclinante du soleil, en compagnie de Perrine et Pedro. Mon magnifique cheval s’appelait Atlas. Un grand moment de sensations, moi qui n’avais pas galopé depuis au moins une décennie. J’ai mon Galop 4, mais j’ai arrêté l’équitation l’année du Baccalauréat et n’avais refait que du pas, en balade, en Ecosse l’année dernière. Les pur sang arabes sont des chevaux magnifiques, plein de fougue mais très doux.
Le seul reproche que je pourrais émettre est qu’ils sont dressés à la voix (donc réagissent à leur dresseur plus qu’au cavalier qu’ils ont sur le dos) et ont la bouche “dure”. On leur tire bien trop sur le mors et je déteste ça. Parenthèse refermée.
Le superbe cheval de Perrine s’appelait Stardust ♥
Visite de El Jadida :
#WindowSeat Forever !!!
Retrouvez une grande partie de ce que je portais dans l’onglet SHOP ou DERNIERS ACHATS.

Un grand merci à l’agence Pascale Venot pour cette invitation, ainsi qu’au Mazagan Beach Resort pour leur accueil parfait !

À bicyclette sur la Véloscénie

♪♫♪ Douce France – Charles Trenet ♪♫♪

Cet article est très long, aussi je vous recommande de vous caler confortablement avec un verre de ce que vous aimez à portée de main, pour l’apprécier comme il se doit.
Début mai dernier, j’ai eu la chance d’être conviée en blog trip à vélo ! Une invitation très bien ciblée, comme vous vous en doutez 🙂 De plus, j’ai également pu venir accompagnée de mon amoureux, qui est à l’origine de mon goût pour la bicylette ! Au programme ? Vélo, découvertes et gastronomie locale, tout au long de la Véloscénie.
La Véloscénie est un itinéraire cyclable (voie verte et véloroute) longue de 450km, entre Paris et le Mont-Saint-Michel. Nous n’avons pas roulé non stop, mais avons alterné entre vélo et minibus avec une moyenne de 20km de vélo par jour. Le but de ce voyage était de visiter les splendeurs des territoires traversés, mais également partir à la découvertes de producteurs locaux, participer à des ateliers, visiter des musées et des châteaux, etc. Moi qui regrette de trop peu voyager en France, j’ai été enchantée par ces 4 jours, riches à tous points de vue !
Entre pistes aménagées, voies vertes, petites routes balisées et chemins forestiers, ce parcours cyclable nous a emmenés au coeur de la vallée de Chevreuse, dans le Perche et le bocage Normand. Nous avons pu visiter le château de Maintenon -vide de tout autre visiteur- la Cathédrale de Chartres de nuit, admirer la dentelle d’Alençon et enfin, terminer par la Baie du Mont Saint Michel avec visite privée de l’Abbaye ajoutée à l’ascension jusqu’au plus haut point de vue possible, dans le clocher (!!!!) Le programme était très riche, pour ne pas dire chargé, mais j’ai vraiment tout adoré de bout en bout.

Tous ensemble, avec Pascal, Julie, Jenny, Ingrid et Lauriane, nous avons embarqué dans un minibus au départ de Notre Dame de Paris, direction la Vallée de Chevreuse, les vélos à l’arrière. Adrien et moi avons pris le parti de ne pas utiliser les vélos électriques proposés, mais d’embarquer nos propres vélos (avec 3 vitesses chacun). Je peux vous assurer que dans les nombreuses côtes de la Véloscénie, on a bien bossé nos mollets et nos cuissots !!! Pourquoi ce choix d’avoir nos vélos à nous ?  Parce que je savais à l’avance que même baissée au plus bas, la selle des vélos électriques serait trop haute pour moi; j’ai eu raison. 🙂 Je ne sais pas et ne peux pas me hisser sur la selle en montant sur les pédales pour démarrer, ni reposer mes pieds au sol en freinant s’ils ne le touchent pas déjà, pour m’arrêter. 36 15 Vis ma vie de Minipouce.
Je vous emmène en balade à travers notre beau pays ?

Jour 1
Voie royale des Yvelines à L’Eure-et-Loir

Nous avons pu fabriquer notre propre sirop bio, sans colorants ni conservateur et l’emporter ensuite en bouteille. Grâce à Marc, l’artisan créateur siropier de l’Alchimiste à Chevreuse, nous avons décidé d’un commun accord de mélanger dans la marmite : de l’ananas, du citron vert et du gingembre ! Un délice. Depuis, nous en mettons dans de l’eau, sur un sorbet fruité (citron vert, mangue ou framboise) ou encore dans un yaourt (sans lactose, vegan). Cela se marie très bien ! J’ai acheté plusieurs sirops en guise de cadeaux et nous ai pris le sirop d’estragon pour nous deux, qui relève parfaitement les vinaigrettes de salades que je prépare avec du vrai estragon en plus. Miam !
Ensuite, déjeuner au Clos de Chevreuse suivi d’une balade à vélo au coeur de la verdoyante Vallée de Chevreuse, jusqu’au Domaine de Rambouillet. Fin de journée dans les jardins à la française du Château de Maintenon, avec visite guidée des appartements de Mme de Maintenon (Nommée secrètement – puis ouvertement après leur légitimation – gouvernante des enfants naturels de Louis XIV et de sa maîtresse Madame de Montespan. Elle devint ensuite secrètement son épouse, après la mort de la reine Marie-Thérèse en 1683). Moi qui ai adoré “L’Allée du Roi” de Françoise Chandernagor, j’ai été enchantée de cette visite privée.
Nous avons dormi à la Villa Saint Pierre, ravissante chambre d’hôte, après avoir dîné au Café Bleu, situé en face de la cathédrale de Chartres.
Le point fort et final de cette journée déjà riche en découvertes : la visite nocturne très insolite et spirituelle de la crypte romane de la cathédrale… Entre 22 et 23h, la cathédrale était entièrement pour nous, plongée dans le noir complet. Nous avions chacun une bougie pour éclairer à 2m devant, et notre guide était très inspirant, alternant entre anecdotes anciennes et chants a capella, se répercutant mystiquement le long des très hauts murs. Je n’ai pas pris de photo, il faisait réellement trop sombre. Mais c’était un moment vraiment incroyable, dont je me souviendrai très longtemps.
Chartes en lumières, de nuit :


Jour 2
En ordre de balade de L’Eure-et-Loir à l’Orne

En route pour les collines du Perche à vélo, de Thiron-Gardais au château de Nogent-le-Rotrou, suivi d’un massage du dos et des jambes, en duo avec Adrien, au Spa Pom à Condeau. Détente totale. Nous avons ensuite pu faire une brasse dans la piscine couverte mais lumineuse du Spa, situé en plein coeur du Perche dans les dépendances du château Villeray. Déjeuner au Domaine de Villeray, puis flânerie à la Ferme de l’Absoudière où nous avons pu caresser de superbes chevaux percherons. En fin d’après-midi, rencontre avec Grégoire Ferré, producteur passionné, à sa ferme cidricole des Mares. J’ai adoré les vergers de pommes et poires, et déguster ce qu’ils fabrique (personellement, je préfère le Cidre pas trop brut, légèrement sucré).
Installation pour la nuit à l’Hôtel du Tribunal à Mortagne-au-Perche et dîner chez Pigmallion (pas mon adresse préférée : ils proposent essentiellement des choses autour de la viande de cochon… Pas tellement une adresse “végé friendly”) 😉 C’est ma seule petite déception du voyage.
Il y avait une brosse qui trainait, il était un peu cracra…. C’est mon côté Monica Geller, ça. ^^

Jour 3
“L’en vert” du décor dans l’Orne

Nous avons démarré la journée par la visite fort intéressante du Musée de la dentelle, à Alençon. “Mon Dieu, cette dentelle! Mais regardez-moi cette dentelle! La finesse du point. Oh la la !” (seules celles qui connaissent leurs classiques sauront). 😉
S’en est suivi un déjeuner au restaurant bistronomique Rive Droite, toujours à Alençon. Je vais faire une parenthèse ici car la superbe déco de ce lieu mérite qu’on en parle. Ce restaurant français raffiné, dispose de différentes salles colorées au décor hétéroclite évoquant une maison. En me rendant aux toilettes, j’ai découvert l’existence du carrelage métro argenté… Et ai passé plus de dix minutes à prendre des photos des murs sous tous les angles. J’étais littéralement en extase, la lumière est sublimée et renvoyée de mille façons différentes, façon pierre semi précieuse. Sachez que ce type précis de carrelage existe à la vente et que LE carreau coûte 4€ pièce. Tout est dit. Par conséquent, je compte lancer une cagnotte en ligne pour me permettre de récolter des fonds afin de faire poser ce carrelage chez nous, dans la salle de bain. hahaha !
Trêve de plaisanterie douteuse, il était temps de remonter en selle et de pédaler de l’Eglise de Colombiers à la Roche Mabile. Cet itinéraire ne représentant que 11km, nous nous sommes motivés à continuer jusqu’au château de Carrouges; soit 23km au total. J’estime qu’il y a eu approximativement 20km de montées. On les sent BIEN passer au niveau des cuisses, je vous assure !
Pour la nuit, nous avons résidé à l’Hôtel le Gayot et nous y avons également dîné.

Jour 4
Journée en Baie du Mont Saint-Michel

Dernier jour et dois-je le préciser : le gros point fort de ce blog trip. Direction le Mont Saint-Michel !!! 15km de vélo depuis la Pointe de la Roche Torin, puis pique-nique une fois arrivée sur place. Première fois que je m’y rendais, avec beaucoup d’excitation de le voir enfin ! C’est donc accompagnés d’un guide excellent et hilarant, que nous avons gravit les milliers de marches emmenant au point culminant de l’édifice. Nous avons également pu voir les anciens cachots : de par sa situation, le Mont est une prison naturelle idéale. C’est d’ailleurs ce qu’elle fut pendant de nombreuses années, du XVème siècle à la Révolution française. Le guide nous a fait la blague de nous enfermer à clé tous ensemble dans un petit cachot sans fenêtre… Malaise garanti d’imaginer ce que cela pouvait être de croupir ici !
Si j’ai un seul conseil à vous donner, si vous planifiez de vous rendre au Mont Saint-Michel : fuyez la foule de touristes et prenez un guide privé, qui vous fera découvrir les recoins cachés du public, avec explications intéressantes en sus.

Nous avons ensuite pu faire une randonnée insolite accompagnés d’un guide, autour du Mont, à la découverte des sables mouvants. Changement de tenue pour cela : short obligatoire, chaussures dans le sac à dos. La première partie fut épique dans de la glaise très très glissante, à tous manquer de tomber avec notre appareil photo à la main. Ingrid a été prise d’un fou rire monumental, très communicatif !!! Ensuite direction les sables mouvants, à environ 2km du Mont. Je me suis rapidement laissée distancer par le groupe, occupée à prendre des photos, mais surtout parce que j’ai des mini pattes et que mon sac pesait environ 15kg. haha ! ATTENDEZ MOUAAAAA !
Mais quelle vue, quel moment… j’ai adoré chaque minute de cette dernière journée, et ce voyage reste bien ancré dans mes souvenirs. C’est à faire, je vous assure !



Comme Julie l’a si bien écrit sur son blog, je me permets de reprendre son excellent récapitulatif :

  • Il est possible d’emmener son propre vélo et d’organiser son parcours en autonomie mais il est également possible de se faire accompagner par France à Vélo pour la location de vélo et le transport des bagages le long du parcours.
  • Tous les monuments visités sont considérés comme vélofriendly puisqu’ils possèdent tous des équipements pour attacher les vélos à proximité du lieu de visite. De même les hébergements ont un kit de réparation vélo à l’accueil.
  • Il est tout à fait envisageable de ne faire que des tronçons du parcours grâce à la proximité de gare TER le long du parcours. Pourquoi pas vous faire un week-end Véloscénie par exemple ?
  • Pour retrouvez tous les parcours balisés, les durées des circuits et les conseils d’hébergement, rendez vous sur le site : veloscenie.com

J’ai eu la chance de parcourir un peu de cet itinéraire vélo grâce à l’invitation des départements des Yvelines, de l’Eure-et-Loir, de l’Orne et de la Manche qui sont traversés par l’itinéraire de la Véloscénie. Un grand merci à eux ainsi qu’à Pascal pour cette belle opportunité !

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