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Espèce d’ersatz de Nutella !

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Je ne parle jamais de la cause animale ni de quoi que ce soit qui touche à l’écologie ou à la nourriture, sur mon blog. Les réseaux sociaux ont, jusqu’à présent, toujours été les plateformes sur lesquelles je relaye du contenu informatif, des pétitions, des photos « choc », ce qui est parfois bien accueilli, parfois simplement ignoré. Aujourd’hui, j’ai eu envie d’écrire ici, sur mon blog, qui est somme toute plus suivi qu’une autre plateforme, parce que le sujet me tient à coeur.
Que celle ou celui qui n’a jamais plongé sa cuillère au fond d’un pot de Nutella pour engloutir son contenu tel quel me jette la première tartine au visage. On en a tous mangé au moins une fois et aimé ça, ou pas.
Si je vous en parle, c’est parce que, entre autres aliment que l’on consomme souvent, le Nutella contient de l’huile de palme.

Mais qu’est-ce que l’huile de palme ?

L’huile de palme, extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile (Elaeis guineensis), est l’huile végétale la plus consommée au monde. Ingrédient traditionnel des cuisines d’Afrique, d’Amérique du Sud ou d’Asie, elle est désormais surtout utilisée par l’industrie : 80 % dans l’agroalimentaire, 19 % pour les cosmétiques et 1 % pour les agrocarburants.
La moitié des aliments transformés en contiennent, car elle leur confère du moelleux et facilite leur conservation; ce type de corps gras permet aux industriels de freiner l’oxydation – éviter que les corps gras ne rancissent – et assurent une texture considérée comme agréable aux aliments. Mais l’huile de palme est surtout préférée pour son faible coût de production. Le rendement à l’hectare du palmier à huile est en effet dix fois plus élevé que celui du soja.  Pour info : 100 kg de fruits donnent environ 22 kg d’huile.

Pourquoi ça craint l’huile de palme en fait ?

Originaire d’Afrique de l’Ouest, le palmier à huile est maintenant cultivé dans toutes les régions tropicales du fait de son haut rendement. Les principaux producteurs sont l’Indonésie (19,2 millions de tonnes en 2008) et la Malaisie (17,7 millions de tonnes en 2008). Ces deux pays continuent d’accroître leur production dans un marché en expansion. La demande en huile de palme a augmenté de 8,7 % par an depuis 1995.
En 2007 on estimait que 98 % des forêts humides indonésiennes, habitat naturel des orangs-outans, auraient disparus en 2022. Car voilà : planter des palmiers à huile nécessite de déforester, donc de détruire la nature qui a poussé là. Les grands singes sont parmi les premières victimes de ce massacre.
Des personnes qui travaillent dans les plantations de palmier à huile indonésiennes tuent volontairement des orang-outans sur l’île de Bornéo pour les empêcher de manger leurs semis, selon des activistes.
Au moins 1 500 orang-outans sont morts en 2006, la plupart suite à des attaques délibérées mais aussi à cause de la disparition de leur habitat pour les plantations de palmier à huile…
Pour la fabrication du Nutella, Ferrero affirme ne pas acheter d’huile de palme en Indonésie en raison de la forte déforestation constatée, mais en Malaisie et en Papouasie-Nouvelle Guinée. Cependant la Malaisie n’est pas épargnée par la déforestation : selon l’ONU, 1,3 million d’hectares de forêt serait ainsi supprimés chaque année.
Selon une autre source, la surface équivalente à 1 terrain de football de terres boisées est rasée pour de l’huile de palme toutes les 3 minutes environ au Kalimantan.

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Consommer Bio, c’est mieux ?

Il est faux de croire que manger bio va vous éloigner de l’huile de palme.
Bio ou pas bio, l’huile de palme se retrouve dans de plus en plus de produits transformés : plats préparés, yaourts sucrés, biscuits et pâtisseries, etc. Triste constat. Aussi, lire attentivement la composition de TOUT ce que vous achetez s’avère indispensable. Fastidieux, mais indispensable.
Les produits bio restent les plus intéressants pour la santé puisque, de manière générale, ils sont moins exposés aux produits chimiques. Sachez tout de même que l’huile de palme bio, consommée avec excès, entraîne de graves problèmes de santé tels que du cholestérol, des maladies cardiovasculaires, du diabète, du surpoids, des cancers, etc.
L’huile de palme, qu’elle soit bio ou non bio, contiendra toujours des graisses saturées.

Quel rapport avec le Nutella ?

Nutella est une marque déposée de pâte à tartiner à la noisette et au cacao, créée en 1964 par la société italienne Ferrero. Populaire, ce produit domine le marché mondial de la pâte à tartiner à la noisette et au cacao. En France, il représente environ 85 % du marché de la pâte à tartiner en 2011. 80 % des personnes n’achètent pas de substitut s’ils ne trouvent pas de Nutella (mais en cherchent t-ils vraiment?). C’est ce point précis qui m’a fait tiquer : 80% !!!!
Je fais donc partie de ces 20% restants, qui préfèrent se tourner vers un ersatz : nous sommes peu nombreux mais comme il existe des alternatives (encore meilleures, à mon sens), pourquoi se priver de pâte à tartiner ?
En 2010, Nutella détenaient 85 % des parts de marché de la pâte à tartiner en France. Cette dernière détient le record de consommation mondiale de Nutella en consommant 26 % de la production mondiale (qui est de 300 000 tonnes).

Quoi acheter d’autres à part du Nutella / Solutions ?

Ces chiffres sus-cités me font froid dans le dos, personnellement.
Nutella est donc leader sur le marché de la pâte à tartiner car ses pots sont en vente partout. Vraiment partout, je pense que vous l’aurez remarqué.
En revanche, il existe d’autres marques de pâtes à tartiner à la noisette et au cacao. J’en ai récemment acheté 3 pots différents, pour goûter et parce que mon copain et moi boycottons le Nutella quasiment depuis 3 ans que nous vivons ensemble. Nous sommes allés ensemble chez Bio C’Bon en bas de chez nous et avons passé 10 minutes à discuter avec un vendeur adorable, hyper renseigné sur le sujet de l’huile de palme.
Deux sur trois de ces pots de pâtes à tartiner à la noisette contiennent de l’huile de palme non hydrogénée, mais bénéficient du label Bio.
Seule le troisième pot à droite ne contient absolument rien de chimique. Et très sincèrement, au goût, c’est la pâte à tartiner que je préfère. Comparativement à du Nutella? Moins gras, un goût bien plus puissant de vraie noisette, une belle couleur cacao, une consistance crémeuse facile à tartiner…
Il en existe bien d’autres sortes et marques, n’hésitez pas à partager vos bons plans sous mon article !

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J’espère que cet article, bien que très long et fastidieux à lire, vous aura appris quelque chose. J’ai moi-même appris beaucoup en me renseignant sur le sujet. Excusez mes éventuels oublis, c’est un sujet vaste et plein de chiffres, je cite mes sources ci-dessous mais suis avide d’informations que j’aurais omises.
Les chiffres donnés sont alarmants : la planète est en sur-exploitation permanente et croissante, dans un seul but : produire toujours plus, en faisant du profit au détriment de la faune et de la flore.
Nous devrions tous prendre pleinement conscience de ce qui se passe autour de nous, même si c’est à des milliers de kilomètres : pour une tartine pleine de gras (c’est bon, le gras! Ça c’est certain), nous en mettons de côté la souffrance animale et l’énorme désastre écologique.
Très sincèrement, j’ai de plus en plus de mal à supporter que tout ça continue, sans que les gens s’alarment de ce qui se passe réellement. Le goût du Nutella a eu comme un arrière-goût rance, après que j’ai su tout cela il y a des années et que j’ai plongé ma cuillère dans le pot… pour la dernière fois.
Je découvre, enfin, que l’on peut faire sa pâte à tartiner soi-même. La meilleure des solutions, finalement !
P.S : Un article très chouette sur 7 pâtes à tartiner au banc d’essai.

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Sources :
Wikipedia Huile de Palme
Nutellaparlonsen
Wikipedia Nutella
Le Point.fr
Novethic
Intelligence Verte
LeMonde.fr
Vivresanshuiledepalme
WWF
La ménagère écolo
L’Express Styles
TerraEco.net
OneVoice
HuffingtonPost

Goodbye 2012 and Welcome 2013 !

Faire un « flash-back » sur l’année qui vient de s’écouler : cliché mais j’en avais avis. Cela n’est pas dans mes habitudes de regarder en arrière, mais un point peut être une bonne façon de démarrer la nouvelle année à venir.
2012 a été riche : en rencontres, en émotions, en créativité, en voyages, en rire, en apprentissage et un Golden Blog Award ! J’ai eu de formidables opportunités, grâce à mon blog et eu accès à des endroits et des destinations où je ne serais peut-être jamais allée. J’ai coupé mes longs cheveux, j’ai eu un ombré hair puis l’ai abandonné en redevenant brunette, eu des errances « modesques » et tenté des associations pas toujours réussies… C’est un jeu et je m’amuse vraiment, j’espère que vous le ressentez !
Une chose est certaine : c’est grâce à vous, mes lectrices, que je continue à partager mes photos, mes voyages, mes découvertes, car sans votre soutien palpable je me répète, mais ça ne serait pas aussi évident ni facile.
Je vous embrasse toutes et vous remercie sincèrement de me porter comme vous le faites, avec vos mots et vos sourires. Rien n’est plus chouette que d’échanger de vive voix, quand j’ai la chance de vous rencontrer « en vrai » !
Puisse 2013 être encore plus merveilleuse que l’a été 2012 : mais je crois en ma bonne étoile et je me démène pour être plus heureuse aujourd’hui que je ne l’ai été hier.
Pour résumer mon année en photos, j’ai choisi 3 looks par mois, mes préférés. Faites-moi part de votre avis sur mon évolution, ça me fait toujours très plaisir de vous lire !
Tous mes meilleurs voeux et très belle année à vous tous.

Making a « flash-back » on the year that has just ended : cliché but I wanted to do it. This is not my habit to look back, but a point can be a good way to start the new year to come.
2012 was rich : in meetings, in emotions, creativity, traveling, laughing, learning and a Golden Blog Award ! I had great opportunities through my blog and had access to locations and destinations where I would perhaps never been. I cut my long hair, I had an ombre hair and have abandoned it, reverting brunette, had fashion wanderings and tried some associations not always successful… This is a fun game to me and I really hope that you fee it !
One thing is certain : it’s thanks to you, my readers, that I continue to share my photos, my travels, my discoveries, because without your support, I may repeat myself, but it wouldn’t be as obvious or easy.
I embrace you all and thank you sincerely for supporting me as you do with your words and smiles. Nothing is more fun than sharing verbally, when I have the chance to meet you « for real » !
May 2013 be even more wonderful as was 2012, but I believe in my good fortune and I struggling to be happier today than I did yesterday.
To summarize my year in photos, I chose three looks per month, my favorite ones. Let me know your opinion on my evolution, it always makes me very happy to hear from you !
All my best wishes and happy new year to you all.

JANVIER

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FÉVRIER

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MARS

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AVRIL

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MAI

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JUIN

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JUILLET

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AOÛT

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SEPTEMBRE

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OCTOBRE

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NOVEMBRE

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DÉCEMBRE

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« Happiness is like a kiss. You must share it to enjoy it. « 
[quote by Bernard Meltzer]

Mon témoignage de cycliste parisienne

photo temoignage cycliste
Je sais pas si vous avez remarqué sur mon blog, mais je fais du vélo.
Surtout le weekend, car la semaine je prends les transports en commun…J’allais écrire « comme tout le monde »! Mais hélas non : c’est bien là le problème.
Les milliards de gens qui utilisent leur voiture, dans laquelle ils sont bien sûr tout seul (jamais pensé au co-voiturage? Naaaan).
La voiture, donc, ce fléau pour tout cycliste urbain. Et aussi pour l’environnement, mais c’est un autre débat.

Je ne fais du vélo qu’avec mon copain, car je pédale dans son sillage : je n’ai dû traverser la moitié de Paris que 2 fois toute seule. J’ai eu un peu peur et c’était moins sympa.
Mon copain a 5 vélos custom = des beachcruiser, low rider et un burrito -> un vélo ras du sol entièrement fait main (soudures des cadres, pièces rapportées etc.)
Quand on se balade dans Paris, il devient une star de la piste cyclable : les gens le prennent en photo, le filment, lui posent des questions et même parfois des touristes veulent monter sur ce burrito pièce unique, pour être pris en photo par leurs copains touristes.
C’est rigolo.
Ce qui l’est nettement moins, ce sont les automobilistes et aussi les piétons, sur les pistes cyclables.
Mais je ne voudrais pas être redondante dans mes propos. Effectivement (j’ai déjà rédigé cette chronique pour Paulette en novembre 2010) les gens dans leur voiture ou à pied sont des dangers potentiels à chaque instant d’une balade à vélo. Si seulement ils ne le faisaient pas exprès! Mais tout un chacun sait que l’homme est vil et mesquin, et certains prennent un malin plaisir à marcher exprès sur les pistes cyclables, à se garer dessus et à être d’une mauvaise foi totale ou dans le déni quand on le leur fait remarquer.
Mon copain a donc adopté une technique assez cocasse : il prévient au « dingdong » avec sa sonnette en avance puis, si pas de réaction du piéton sourd, il actionne sa sirène de vélo qui pète les oreilles et occasionne limite une crise cardiaque quand certains se retournent en sursaut. Je veux la même alarme de 780 décibels (je déconne) pour Noël !!

Une autre fois, un taxi (bourré ou juste délibérément méchant?) a percuté exprès la roue arrière du vélo de mon copain…J’ignore son but précis, puisque ce taxi a courageusement pris la fuite avant que mon mec ne lui défonce son pare-brise avec son vélo : outil de travail ruiné = plus pouvoir bosser.
Je précise que mon amoureux est TOUT sauf violent, mais mettre la vie d’autrui en danger peut foutre en rogne, vite fait.

En résumé, ce qui devrait à chaque fois être un moment sympa à se promener dans une des plus belles villes du monde, la truffe au vent et les yeux écarquillés, devient souvent un moment stressant et pénible. Obligés d’éviter les portières s’ouvrant à la volée, les taxis qui ne respectent pas le mètre de distance entre eux et le cycliste ou encore les quidams se pensant seuls au monde…
Dommage d’avoir une telle attitude, surtout quand on ne peut que subir et essayer tant bien que mal de tracer sa route. Même ça, parfois, s’avère compliqué.

Je suis cependant contente de ne pas être la seule à avoir des griefs contre les gens mal élevés, exaspérants et sans-gêne !! <- lire ces articles svp !!
Lire ces articles ne m’a pas seulement fait du bien, cela m’a conforté dans l’idée que l’on est tous « victimes » de gros cons, sans scrupules ni éducation, un moment ou un autre, dans sa vie.
♪ « Quand on est con, on est con« 
Que personne ne s’enflamme : je ne suis pas un ange et les autres tous des vilains.
Je passe simplement un petit coup de gueule, car chaque sortie à vélo est synonyme de frayeurs malgré nos comportements carrés (on ne roule pas sur le trottoir, on descend toujours pour mener le vélo à la main en cas de rue à sens unique, on ne grille pas de feux rouges à fond la caisse, etc.)
Je ne me permettrais pas de crier aux cons si j’avais une conduite inconsciente et à risques sur mon vélo.
Je rêve d’emménager à Amsterdam ou Stockholm, en fait…*soupir*
Et vous, des témoignages en tant que deux roues ?

Mon témoignage de parisienne recherchant un appart

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Avez-vous déjà essayé de trouver un appartement à Paris?
Si la réponse est non, vous avez bien de la chance.
En trouvant ENFIN notre F2 après 4 mois de recherches intensives, il y a presque 2 ans de ça et après 2 ans et demi à bloguer : voici mon témoignage.

Mon copain et moi étions à la recherche d’un 2 pièces, pour en finir avec la petite surface de son studio de célibataire et les aléas du frigo dans la salle de bain, faute de place dans le placard « cuisine »…
Première recherche d’appartement pour moi : les pieds directement dans le marasme des démarches contraignantes, de la paperasse à n’en plus finir et des galères des visites groupées.
On a commencé par viser large dans notre recherche : TOUT Paris. Pas de discrimination d’arrondissements, pour ne pas saboter nos chances de trouver.
Des apparts à louer, il y en a. Mais dans notre fourchette de loyer, ce fut plus complexe à dénicher : nous avions décidé que si on trouvait une surface décente d’environ 40-50m², on aimerait bien être en-deçà de 1000€ par mois.
On rêvait un peu trop : ça n’existe pas tellement en plein Paris, en fait. Les loyers sont atrocement chers.

Pour avoir l’opportunité de pouvoir procéder à des visites d’appartements à louer, il faut éplucher les petites annonces en ligne : le site PAP (de Particulier à Particulier) et Se Loger ont été dans mes favoris/ raccourcis Firefox pendant un certain temps.
Bien évidemment, il faut être au méga taquet et passer des coups de fils aux proprios et agences DANS LA MINUTE où l’annonce paraît. Parfois, leur messagerie vocale était déjà saturée. L’annonce pouvait être rayée de notre liste : fail.
Perso, je n’étais pas préparée à autant de compétition (je vous rappelle que j’ai horreur de ça).
Il faut être sur-motivé et comme à la cantine, la devise d’un bon chercheur d’appart à Paris est : « Premier arrivé, premier servi ». Je parle ici des visites, car cela ne donne pas droit à la location de l’appart pour autant.
Ca se fait sur dossier, et autant en avoir un bien complet.

Une fois notre dossier constitué (s’armer de courage pour tout réunir et avoir accès à une photocopieuse aide grandement pour multiplier les x exemplaires qu’il faut pour les x apparts potentiellement intéressants), nous avons pu commencer à visiter les apparts.
Hahahaha, quand j’y repense.
Les annonces sont parfois mensongères, parfois très courtes et sans photos, parfois très alléchantes et on se met à se projeter dans ce joli F2 lumineux plein ouest sdb  et wc séparés, grande chambre, salon avec parquet moulures et cheminée d’époque, au calme et au 5ème avec ascenseur.
Mais la dure réalité est des fois toute autre : immeuble des années jadis méritant d’être rasé car tout croûlant, appartement perclus d’humidité sur les murs décrépis, cuisine de 1m² débilement agencée, escaliers sentant l’urine et frais d’agence grotesquement élevés.
NEXT!
Ou bien, parfois, un joli mignon appart nous faisait craquer et nous déposions notre dossier…Pour se voir refuser la location. Pas assez millionnaires au goût du proprio, peut-être? 
Le plus ahurissant a été de parfois devoir se plier à un interrogatoire sur place, par les proprios : on a demandé à mon copain d’où il était, vu sa petite pointe d’accent du sud, ou encore combien gagnent nos parents et même une fois : il fallait que nos 4 parents soient présents pour signer le bail….Mais tout à fait : les parents de mon copain vont prendre des billets de train spécialement pour l’occasion, pardi!
Je vous épargne mon coup de gueule contre les agences louches, les agents immobiliers inefficaces car absents au rendez-vous de la visite d’un appart (je me suis retrouvée sur un palier avec 2 autres jeunes femmes, pendant une pause dèjà poireauter débilement pour…rien).

Pour en venir à notre appart, voici comment je l’ai déniché. Je suis tombée sur une annonce de 2 lignes, sans aucune photo jointe.
A première vue ça ne donnait que moyennement envie : F2 de 45m² dans un immeuble de 1930, plein est, 6ème avec ascenseur, cuisine et sdb à part, à 7min du métro, proche banlieue.
Bon, j’étais seule sur le coup (!!!!) j’ai donc pris rdv avec l’agence pour le visiter seule (mon copain ne pouvant se libérer).
On était en plein décembre 2009, il neigeait à gros flocons et une fois dans l’appartement donnant sur le parc de mon ancien lycée, tout recouvert de neige….LE COUP DE ♥ TOTAL !!!
Le chauffage collectif ronronnant, le parquet d’époque réalisé par un menuisier, la cheminée dans le salon, les moulures, la chambre bien à part des autres pièces et la ravissante mosaïque au sol dans la salle de bain et la cuisine : han!
Nous avons signé une semaine plus tard, après l’avoir re-visité ensemble, car le seul autre couple intéressé ne l’était finalement plus : il leur aurait fallu un parking pour leur voiture et l’immeuble n’en a pas.

Je peux vous assurer qu’avoir les clés de son premier Home Sweet Home d’adulte, ça fait quelque chose!
Alors non, nous ne sommes pas dans Paris « intra-muros » mais à 500m, donc c’est vraiment tout comme : il y a le métro; et oui : notre loyer est bien en-deçà des 1000€ prévus, et ça nous laisse l’opportunité de pouvoir voyager régulièrement comme nous le faisons.
Nous sommes chaque jour enchantés d’avoir trouvé ce petit nid douillet, dans un immeuble où TOUS nos voisins sont adorables (je ne dis pas ça car certains lisent mon blog, promis!) et notre gardienne est la dame la plus gentille et efficace qui soit.
Vivement juin prochain pour une nouvelle Fête des Voisins! ;)

Mon témoignage de graphiste parisienne

PhotoBooth dumb
Mon blog n’est pas de ceux qu’on range dans la case « Lifestyle », même si j’ai souvent des choses à écrire sur plein de sujets différents.  Je ne le fais juste pas car je préfère d’une manière générale, partager des photos et pas mes réflexions. J’ai donc longtemps réfléchi avant de rédiger cet article.
D’abord j’ai sondé un peu celles qui me suivent sur ma page Facebook et à mon grand étonnement, cela a suscité beaucoup d’intérêt : mon métier, mes études, mes emmerdes.

Suite à plusieurs mails plein de questions, reçus de la part de lectrices de mon blog se questionnant sur leur avenir dans la branche du graphisme, je me suis dit qu’un petit point ici ne serait pas de trop.
Depuis 5 ans, je suis graphiste et webdesigner à Paris. Où nous sommes environ 78 943 125 graphistes ;) Pour environ la moitié à la recherche d’un emploi…
Je vous laisse faire le calcul en fonction du nombre de candidatures qu’un recruteur peut recevoir quand une annonce potentiellement intéressante paraît sur les sites d’offres d’emplois pour graphistes.
Je ne déconne pas, futurs étudiants en arts appliqués et autres BTS de communication visuelle : préparez vous à avoir de la concurrence. Même si on est d’accord que c’est le truc le plus insupportable à vivre.

Avant de s’engager dans ces études vachement plus attrayantes et « cool » que d’autres, sondez votre motivation propre.
Êtes-vous honnêtement faits pour ça? Avez-vous réfléchi à tous les aspects bien moins « cool » de cette voie? Aimez-vous passer des heures carrées devant un ordinateur (prévoyez une bonne Mutuelle qui rembourse bien les verres et montures de lunettes), à ne pas toujours faire des design sympas pour des agences branchées?
Non, être « fort » en dessin ne fait pas de vous un(e) graphiste potentiel(le). Je me permets, suite au nombre élevé de cas sociaux, échoués dans notre classe et qu’on a dû se coltiner pendant deux ans de BTS. Inaptes à étudier quoi que ce soit d’autre, mais sachant « dessiner », les parents les avaient collés là depuis le BT (équivalent de la Seconde dans la voie générale) à 5 000€ l’année, il sont nombreux à ne pas avoir obtenu leur BTS (5 ans d’études à 5 000€ l’année…Beau fail!!)
Je ne suis pas bêtement condescendante, mais réaliste : sur une classe de 20, nous sommes 8 à avoir obtenu le BTS. Les autres n’auront pas assez bossé ou n’étaient juste pas assez motivés ou « à leur place » : ça n’est pas être une raclure que d’analyser la chose comme ça.
Il faut aussi avoir en tête qu’être graphiste c’est pouvoir ravaler son orgueil et remballer ses maquettes trop « in » et « chébran » pour parfois proposer des choses très simples, voire vieillottes, à des clients « old school » ou pas ouverts au style « 2.0″.

Autre paradoxe assez amusant, ou gouffre intersidérale entre l’école et le travail : le temps passé sur un boulot.
A l’école, on peut y passer des semaines, voire des mois entiers : peinture, feutres, collage/ découpage, on s’amuse, on régresse, on se lâche comme à la maternelle et les profs sont contents. On se sent une âme d’artiste.
Au travail, le temps est compté. Parfois à la minute près : le doc doit partir en impression ou au client directement, et la pression est mise. Plus de possibilité de recherches crayonnées sur un format raisin (50×65 cm) mais du concret, rendu « chiadé » et prêt-à-servir immédiatement.
On a parfois envie de pleurer et on rend un truc moyen qu’on ne mettra pas dans son Book.

Ah oui : le Book!
Recueil papier de travaux terminés et approuvés (par les profs, le client content, soi-même…) et servant de « carte de visite » montrant nos capacités créatives en print et/ ou web.
Ce Book est présenté à un jury lors de l’oral final du BTS : autant l’avoir bossé et en être fier (c’est mieux pour valider son diplôme).
Il sera remanié en profondeur lors du passage à la vie active : les recruteurs n’en ont légèrement rien à cirer de vos gribouillis de peinture et les découpages-collages qui ont servis à la préparation d’un logo qui sera présenté terminé.
Je l’ai appris par moi-même, suite à divers entretiens pour des stages; ma présentation de Book avait prit un temps infini, je me suis dit que c’était chiant pour tout le monde. J’ai trié.

L’important quand on cherche un boulot, c’est le résultat, la présentation pro, claire et concise : savoir expliquer concrètement pourquoi ce logo précisément représente cette enseigne et les avantages qu’a l’enseigne d’avoir cette identité visuelle (créée par vous :) ).
Savoir expliquer pourquoi on est le candidat idéal pour cette boîte de com., multiplier les stages, les expériences pros, et pour ma part, ce gros plus qui a souvent fait la différence : tenir ce blog.

J’aimerais conclure car je n’aime pas trop les laïus, les blogs tartines indigestes, que je ne lis pas.
Loin de moi l’envie de me poser en « Moi, les p’tits jeunes, j’ai roulé ma bosse, écoutez Tatie Valou! » au contraire.
J’ai déjà songé à plusieurs reprises à changer de voie, à tout envoyer bouler. Le chômage c’est moyen drôle mais je suis faite pour travailler (même si, une fois, un macho pédant de Directeur Artistique en entretien final de CDD m’a sorti « Tu sais, je ne sais pas si tu es faite pour travailler. Ma femme elle, reste à la maison à s’occuper de nos quatre enfants et ça lui convient très bien« . Texto! J’en suis restée coite.)
J’aimerais dire à ce prétentieux nullissime en rapports humains, que je suis moi-même D.A à l’heure où je vous écris : comme lui,  les leçons données aux autres en moins.
Et même que les gosses c’est pas encore au programme, j’ai un peu plus d’ambition pour le moment que faire femme au foyer, car je préfère travailler et gagner mon argent plutôt que d’être entretenue (JE PARLE ICI D’UN CHOIX DE VIE : qui n’est pas le mien. Je ne prétends pas qu’être graphiste c’est MIEUX ou MOINS BIEN que d’élever des enfants. Merci de ne pas résumer tout mon article à cette phrase  ;)

P.S : Gardez toujours une bonne estime de vous-même, malgré les donneurs de leçons et les critiques non constructives : message « Girl Power » *off*.

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